choisir le papier mince
Plus que jamais, les entreprises doivent aujourd’hui concilier des enjeux économiques, marketing et environnementaux.
Dans cette optique, le choix du papier est un élément déterminant de la stratégie.
Nombre d’entre elles sont persuadées que sélectionner un papier certifié FSC et/ou recyclé est le maximum qu'elles puissent faire. Ce sont bien sûr des critères de sélection essentiels et à prendre en compte. Néanmoins, un troisième aspect important - source à la fois de gain environnemental et financier - est le grammage du papier, et donc en fait la quantité de papier utilisée. Le grammage du papier que vous utilisez est-il bien approprié à votre besoin ? C’est ce que nous vous proposons d’évaluer ensemble.
Plus vous diminuerez le grammage des papiers, plus votre décision sera bénéfique tant au niveau environnemental qu’économique. Vous serez surpris de la manière dont les papiers minces actuels peuvent répondre à vos attentes.
Nous espérons réellement que le guide que nous vous proposons ci-dessous vous permettra d’identifier le ou les papiers les mieux adaptés à vos besoins et à vos contraintes.
Étape 1 : la finalité de l'ouvrage
Chaque ouvrage répond à un cahier des charges bien spécifique. Réfléchir à sa finalité peut orienter le choix du papier. Quelle doit être la durée de vie de l’ouvrage ? Quel en est le contenu ? Quelle image l’ouvrage doit-il véhiculer ? Si, dès la phase de conception, vous vous posez ces questions, alors le papier adéquate vous apparaîtra clairement.
Étape 2 : le grammage du papier
Beaucoup d’ouvrages sont encore aujourd’hui imprimés sur des papiers de grammages élevés, parfois juste par habitude « C’est ce que nous avons toujours utilisé. » En abaissant, même de peu, le grammage du papier, les gains économiques, postaux et environnementaux se cumulent. Les papiers minces actuels offrent un large choix de possibilités susceptibles de répondre à tous les besoins, avec des performances en rendu d’impression, opacité et machinabilité équivalentes à celles des papiers plus lourds.
Étape 3 : la finition du papier
Les papiers couchés sont a priori destinés à l’impression d’ouvrages en quadrichromie tandis les papiers non couchés sont plutôt réservés aux applications en noir et blanc. Or, grâce aux progrès technologiques du prépresse et de l’impression, les couleurs sont désormais aussi bien mises en valeur sur un papier non couché que sur un papier couché. L’éventail de possibilités s’en trouve élargi ; pour vous aider à faire votre choix, nous vous conseillons de demander des échantillons imprimés sur des papiers minces, couchés et non couchés.
Étape 4 : la blancheur du papier
La blancheur est l’aptitude du papier à refléter toutes les couleurs d’égale manière, de façon à ce que la reproduction soit aussi proche de la réalité que possible. Très souvent, une blancheur élevée a un impact positif sur la réputation d’une marque. Sachant que les papiers minces et les papiers recyclés offrent aujourd’hui de hauts niveaux de blancheur, ils sont à prendre en compte dans votre sélection dès lors que cette caractéristique fait partie de vos exigences.
Étape 5 : la machinibilité du papier
Imprimer du papier est un processus rigoureux. La dernière chose que souhaite l’imprimeur est un papier qui ralentisse ce processus. L’important étant que «tout fonctionne bien», il peut par sécurité utiliser toujours le même papier, que celui-ci soit ou non performant au niveau environnemental ou/et économique. Aujourd’hui, imprimer avec du papier plus lourd que nécessaire est dépassé.
Les papiers minces actuels sont conçus pour égaler les performances des papiers de grammage plus élevé. Ils offrent des aptitudes en machinabilité, en état de surface, en blancheur, en brillance et en rendu d'impression équivalentes à celles des papiers plus lourds. C’est pourquoi le papier mince conquiert aujourd'hui de plus en plus d’utilisateurs.
Étape 6 : l'impact environnemental du papier
Utiliser un papier certifié dont la matière est issue de forêts durablement gérées et/ou un papier fabriqué à partir de produits recyclés est certes important. Néanmoins, le mode de conception, de fabrication et d'utilisation du papier est également essentiel.
Le constat est le suivant : quand vous utilisez du papier plus léger, vous consommez moins de ressources d'un bout à l'autre de la chaîne – depuis la pâte jusqu’à l’énergie – dans sa fabrication, son traitement et sa distribution. Ainsi, les papiers minces sont par nature plus respectueux de l’environnement que les papiers plus lourds.
Le plus des papiers minces de Bolloré Thin Papers est, qu'outre leur légèreté, ils sont éco-conçus à partir des résultats de leur Analyse du Cycle de Vie (ACV) ou de simulations de leurs performances environnementales. Ces analyses - qui évaluent l'impact du papier tout au long de son cycle de vie - est notre nouveau mode de développement de nouveaux produits ou de re-conception des gammes existantes.
Pour atteindre les objectifs environnementaux de votre société, pensez au papier mince : avec une Analyse du Cycle de Vie pour démontrer leur plus faible impact environnemental.
Étape 7 : le format de l'ouvrage et sa mise en page
La mise en page doit être prise en compte dès la conception de l'ouvrage. En effet, de légères modifications ou adaptations de contenu permettent parfois d'utiliser plus efficacement l'espace disponible, autorisant ainsi l'éditeur à revoir la taille de l'ouvrage sans contrainte. L'optimisation de la mise en page et donc au final du format de l'ouvrage peut engendrer des gains économiques et environnementaux non négligeables par une réduction de la quantité de papier utlisée.
Il n'est pas question de réduire le format ou la pagination de l'ouvrage pour faire des économies budgétaires. Vous perdriez en espace de communication et de vente! Le papier mince vous offre la possibilité d'acheter moins de papier pour la même surface imprimable. Autant ou plus d’espace pour communiquer avec en plus une réduction de votre impact environnemental et une optimisation de votre budget.
Étape 8 : la distribution des ouvrages
Le transport et l’expédition des ouvrages imprimés peuvent représenter des coûts importants pour les entreprises. En termes de coûts de transport, le poids et le volume des ouvrages constituent la base des coûts, tant pour l'acheminement du papier jusqu’à l’imprimerie que pour les produits finis jusqu’à leur lieu de distribution. Quant aux frais d'affranchissement (45 % du budget d'un mailing), le plus souvent directement liés au poids, ils ne cessent d’augmenter. Vous seriez surpris de constater les économies de coûts de transport et d'envoi dont vous pourriez bénéficier grâce au papier mince.
Prenez le temps au préalable pour l'impression d'un ouvrage de bien étudier vos besoins et vos contraintes. Les équipes commerciales, marketing et techniques de Bolloré Thin Papers sont à votre disposition pour vous y aider.